Ateliers Faber-Mazlish

Parentalité bienveillante, bienfaisante, éducation positive, … Tout cela est bien joli mais y a-t-il un mode d’emploi pour être le parent que l’on a toujours rêvé d’être ?

Le concept de violence éducative ordinaire regroupe toutes les formes de violence (physique, verbale, psychologique), utilisée dans un but éducatif envers des enfants et communément tolérée ou admise, voire même parfois encouragée par la société (ordinaire). Il englobe les claques, fessées, humiliations, insultes, chantage affectif, …

Au cours des vingt dernières années, la démocratisation de l’IRM a permis d’étudier le fonctionnement du cerveau de beaucoup plus près et les conclusions des études portant sur les effets négatifs de la violence éducative ordinaires sont sans appel. Les neurosciences ont en effet permis de prouver ce que beaucoup pressentaient depuis longtemps : la violence éducative ordinaire, même « légère », peut provoquer des dégâts importants et durables sur le cerveau des enfants. L’excellent « Pour une enfance heureuse » de Catherine Guéguen en détaille tous les aspects de manière extrêmement documentée.

Isabelle Filliozat décode les comportements des tout-petits, des enfants puis des adolescents dans ses livres « J’ai tout essayé », « Il me cherche » et « On ne se comprend plus ». Elle donne ainsi au parent les clés pour comprendre les raisons, les besoins cachés derrière les attitudes parfois exaspérantes de son enfant.

On l’aura compris, le parent devrait se montrer non-violent, compréhensif face aux comportements de son enfant, … bref, être bienveillant. Mais ne s’agit-il pas alors d’une éducation laxiste ?

Que du contraire ! Pour grandir et se développer, l’enfant a besoin d’un cadre, cela l’aide à se sentir en sécurité. Dans son livre « Il me cherche », Isabelle Filliozat le résume très bien : « Les enfants détestent les limites mais ils adorent les règles ». 

Toute la question est de savoir comment fixer concrètement ses propres règles et les faire respecter, tout en restant bienveillant envers l’enfant… mais aussi en se respectant soi-même.

En tant que parent, on doit, parallèlement à l’éducation des enfants, gérer le quotidien, les journées pas toujours simples au travail, ses propres états d’âmes, … s’il faut en plus être en permanence attentif à ce que l’on dit et à comment on le dit, on comprend pourquoi certains parlent dorénavant de burn-out parental !

Il apparait clair que la communication non-violente est essentielle. Cependant, appliquer les méthodes de Marshall Rosenberg, son fondateur, n’est pas toujours aisé, demande du recul et pas mal d’entrainement.

C’est ici qu’entrent en jeu les ateliers d’Adele Faber et Elaine Mazlish. Ces deux mères de famille américaines ont écrit plusieurs bestsellers sur la communication parents-enfants. Depuis plus de trente ans, de nombreux parents ont lu ces livres et suivis leurs ateliers pour apprendre à « Parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants parlent », à venir à bout des conflits entre leurs enfants et élever des « Frères et sœurs sans rivalités » ou encore à « Parler pour que les enfants apprennent ». Depuis la sortie de leurs livres et la création de leurs ateliers, à une époque où la parentalité bienveillante était encore très confidentielle, l’encre a beaucoup coulé sur le sujet et on voit fleurir des tas de méthodes d’accompagnement des parents.

Ce qui fait la spécificité et la force des ouvrages de Faber-Mazlish c’est la variété et le pragmatisme des outils proposés. Ils permettent de développer des habiletés très concrètes et aisément utilisables au quotidien. Le format des ateliers qu’elles ont mis au point (6-7 séances hebdomadaires en petit groupe) permet d’approfondir les notions mais surtout d’expérimenter les différents outils et de profiter de la dynamique du groupe pour évoluer.

Je vous propose les ateliers « Parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants parlent » et « Frères et sœurs sans rivalités ». Ils sont à suivre de préférence dans cet ordre mais libre à vous de commencer par le second si cette thématique est au cœur de vos préoccupations actuelles.

Si vous voulez travailler plus en profondeur, en famille ou en tant que parents, sur vos objectifs, votre communication ou vos valeurs, je vous propose également un coaching familial, en parallèle ou non d’un atelier.

Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour qu'ils parlent

Des outils bienveillants et concrets pour exercer son autorité efficacement, favoriser l'autonomie et l'estime de soi.

Frères et sœurs sans rivalité

Des outils pour intervenir quand les enfants se disputent, atténuer les jalousies et aider les enfants à vivre ensemble.